Le marché de l'immobilier de l'ancien
Comment se porte le marché immobilier de l'ancien
depuis l’arrêt brutal des transactions en mars,
liée au confinement ?
L'année 2019 fut exceptionnelle en termes d’activité, il y eut plus d'un million de transactions réalisées, du jamais vu en France !
Le nombre de ventes était en hausse de 6,8% pour les appartements et de 7,6% pour les maisons (comparé à la même période en 2019) selon le Réseau CENTURY 21, société du groupe Nexity. Les prix au m² augmentaient légèrement avec respectivement +1,3% et +3,5% sur ces segments. Les achats destinés à l’acquisition d’une résidence principale reculaient (63,9% contre 68,2% à la même époque en 2019), tandis que les investissements locatifs poursuivaient leur progression pour représenter 30,3% des transactions (14,8% de plus qu’un an auparavant) atteignant ainsi un nouveau record. Les taux d’intérêt tangentaient les niveaux les plus bas, la demande était soutenue. Tout allait bien donc. Très bien même
En début d’année 2020, le marché immobilier de l’ancien continuait sur cette lancée...
Après avoir été mis en pose forcée avec la fermeture au public des agences immobilières, le marché de l’immobilier a redémarré sur les chapeaux de roue.
Voici quelques chiffres, recueillis selon l’ensemble des transactions enregistrées par le réseau CENTURY 21 au niveau national entre le 1er juillet 2019 et le 29 juin 2020 suite à une annonce faite par notre président Laurent VIMONT lors d’une conférence de presse le 6 juillet 2020 sur le marché de l’immobilier de l’ancien au 1er semestre 2020 :
A PARIS : "s’il y a un endroit où le confinement à fortement incité les acquéreurs à acheter un logement plus grand, c’est dans la Capitale"
10 m² supplémentaires en moyenne pour les logements acquis après le confinement (en comparaison avec ceux achetés à la même période en 2019). Sur le 1er semestre 2020, la superficie d’un appartement parisien s’établit à 53 m² (un record), peu importe que le prix moyen au m² ait grimpé aussi (+7,4 % entre le 1er semestre 2019 et le 1er semestre 2020). Il atteint désormais 10 671€, soit son plus haut historique.
Le montant moyen d’une transaction parisienne s’envole : + 17,2% (entre le 1er semestre 2019 et le 1er semestre 2020) pour atteindre 547 022 €. Pour financer cette hausse, les Parisiens allongent la durée de leur crédit (21,7 abs en moyenne) et augmentent la quotité de financement par emprunt (68,3 %).
La Capitale suit la tendance nationale : ces achats sont essentiellement destinés à l’acquisition de la résidence principale et leur proportion représente 60,3 % des transactions (versus 55,9 % un an auparavant). Ce phénomène s’est amplifié après le confinement : la part des acquisitions au titre de résidence principale a augmenté de 8,2% en comparaison à la même période l’an passé.
« La hausse des prix s’observe en Ile-de-France également ».
L’activité, interrompue brutalement le 17 mars, jour 1 du confinement, a redémarré le 11 mais comme si rien ne s’était passé. L’avant et l’après affichent la même demande vigoureuse et les prix ont repris leur progression.
Notons toutefois que la répartition des achats est différente avec un regain d’intérêt pour la résidence principale et une désaffection relative pour l’investissement locatif.
PERSPECTIVES
Aujourd’hui les taux d’intérêt, mêmes s’ils ont légèrement remonté, restent toujours les plus bas historiques. Les Français considèrent plus que jamais la pierre comme la valeur refuge par excellence.
Dans ce contexte, si les taux ne grimpent pas brutalement et si les conditions d’octroi ne se durcissent pas davantage, le marché de l’ancien devrait demeurer porteur et la hausse des prix contenue. Néanmoins, il est trop tôt pour mesurer les conséquences qu’aura la crise de la COVID-19 sir mes entreprise, le taux de chômage en France et par ricochet, sur l’immobilier.
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