Paris 16e, avenue Mozart
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Population de Paris : 2 240 621 habitants, dont 167 613 pour le 16e arrondissement
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Propriétaires : 33,1 % des ménages parisiens sont propriétaires
(source : Insee 2012)
Arrondissement parisien recherché, le seizième abrite notamment l’avenue Mozart, longue de 1 180 mètres et large de 20 mètres. Une artère qui rend hommage au célèbre compositeur allemand, dont on notera que les plaques des rues indiquent qu’il est autrichien. Un débat qui perdure sur sa nationalité, chaque pays revendiquant le génial musicien comme l’un des siens.
Paris 16e : zoom sur l’avenue Mozart
C’est au numéro 1 de la chaussée de la Muette que débute l’avenue Mozart, pour finir au 10 rue La Fontaine. Arborée de platanes qui offrent une perspective verte, l’avenue est animée. On y trouve, au pied des magnifiques immeubles haussmanniens ou plus récents de standing, de nombreux commerces de proximité où les habitants aiment à faire leurs emplettes quotidiennes ainsi que leur shopping mode et décoration. Des commerces qui proposent des produits et services d’une grande qualité : boulangeries, boutiques de prêt-à-porter, optique, brasseries, coiffeur, pharmacies, chocolateries, magasin de chaussures, pressing, banques, lingerie, deux supermarchés, librairies, cavistes, fromagerie, boucherie, traiteur, fleuriste, sushi, fruits et légumes, traiteur grec, traiteur asiatique, tabacs, décorateur, instituts de beauté, restaurants, droguerie, antiquaire, tapissier, boutique de luminaires, matériel médical…
Signalons deux immeubles remarquables de l’avenue : le n°66, un très bel hôtel particulier de style Renaissance de trois étages en briques rouges et le n°122, l’hôtel Guimard, construit par Hector Guimard, architecte et designer français (1867-1942) connu aussi pour ses entrées de métro art nouveau.
Paris 16e : en mémoire d’un génie de la musique
Il n’a vécu que 35 ans et pourtant Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) laisse une production de 626 oeuvres répertoriées au catalogue Köchel, l’inventaire chronologique de ses oeuvres. Virtuose du piano mais aussi du violon, il fait preuve, dès l’âge de 3 ans, de dons exceptionnels. À l’âge de 5 ans, son père violoniste et maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, lui enseigne l’orgue. Le jeune garçon sait déchiffrer et jouer une partition avant même de savoir lire ! (illustration copyright www.musicologie.org)
En 1762, le jeune Wolfgang et sa soeur aînée, également musicienne, jouent devant le Prince-Electeur de Bavière à Munich. Il n’a que 6 ans !
Cinq ans plus tard, il compose un oratorio, Die Schuldigkeit des ersten Gebotes, qui sera joué devant l'archevêque.
En 1768, il compose pour la cour de l'empereur à Vienne, un opéra buffa en 3 actes, La Finta Semplice.
Toute sa vie, il compose et vit par et pour la musique. Il s’éteind en cours de composition de son Requiem, qui sera terminé par Süssmayr, un de ses élèves.
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